Gnosticisme
Le Gnosticisme est un mouvement hérétique important de l'Église chrétienne du IIe siècle, partiellement d’origine pré-chrétienne. Plusieurs écoles gnostiques ont enseigné que le monde matériel a été créé et dirigé par une émanation divine mineure du Dieu le plus élevé, le démiurge, enfermant l’étincelle divine dans le corps humain. Cette étincelle divine peut être libérée par la Gnose et l'assistance du Christ.
Le Gnosticisme est un nom moderne qui signifie étymologiquement "posséder la connaissance."
Les idées et les systèmes gnostiques se sont développés dans le monde méditerranéen au cours du deuxième siècle après notre ère, en conjonction et sous l’influence des premiers mouvements Chrétiens. Divers aspects de la tradition platonicienne de cette même époque s’y trouva mêlée. Après le deuxième siècle, un déclin débuta mais le Gnosticisme survécut au travers des siècles au sein de la tradition occidentale. Puis il refit surface au cours du Moyen Age le sud-ouest de la France et le nord de l’Italie.
Au 19e siècle, Jules Doinel, un occultiste français associé à Fabre des Essarts, recréa une église gnostique. Il est supposé avoir reçu sa consécration d’une apparition d’un évêque cathare nommé Guilhabert de Castres, évêque cathare de Toulouse.
Depuis cette origine, l’église gnostique s’est propagée à travers plusieurs divisions et combats au sein des groupes occultes et initiatiques.
Ce mouvement a mis en lumière plusieurs mouvements et figures intéressants du passé, soulignant l'importance de certaines de ces anciennes écoles gnostiques.
Nous devons toutefois admettre que les comportements de ces églises modernes ont souvent terni les aspects positifs de leurs enseignements et de leurs pratiques. Depuis sa création, nous pouvons observer une obsession à copier le système des rituels catholiques romains et à multiplier le nombre de consécrations épiscopales tout en revendiquant l'authenticité de leur succession apostolique.
La plupart de ces constantes séparations et luttes appariassent comme une probable conséquence des tendances égocentriques des évêques, associées à une incertitude sur la validité de leur consécration. Bien entendu, la plupart des croyants se trouvant dans ces groupes sont sincères et désireux d’apprendre plus sur cette partie de la tradition occidentale.
Il y a aujourd’hui d’innombrables églises gnostiques et organisations qui travaillent au sein de ce renouveau moderne.
Ainsi qu’indiqué dans les autres pages de ce site internet, l’Aurum Solis a incorporé des enseignements et pratiques rituelles provenant des mouvements gnostiques des premiers siècles et du Moyen Age.
Il est indéniable que plusieurs écoles gnostiques dans l’antiquité étaient considérées comme hérétiques par le pouvoir religieux qui devint l’église catholique et l’église orthodoxe. Ces écoles furent attaquées et finalement éliminées. Ce fut identique pendant le Moyen Age pour les Cathares qui furent également exterminés sur ordre de la papauté. Nous avons la chance d’avoir de véritables documents datant de cette période. Ce sont des découvertes inestimables qui fonctionnent et sont utilisées par la hiérarchie de l’Ordre. L’Aurum Solis n'essaie pas de singer l'église catholique ou les innombrables évêques gnostiques. Le Grand Maître actuel Jean-Louis de Biasi a reçu sa succession apostolique de trois sources principales: l’Aurum Solis, l’église Gallicane et la succession gnostique française. Il consacra son prédécesseur selon les deux dernières lignées en y associant la consécration de « Chevalier du Temple ». Rien d’autre n’est nécessaire pour affirmer une autorité spirituelle valide. Comme le principal but de l’Aurum Solis est d'enseigner la Théurgie selon la plus originale tradition, le Gnosticisme est uniquement enseigné dans le but d’approfondir la connaissance et l’expérience de l’initié. Les textes gnostiques originaux sont utilisés pour comprendre cette partie de notre histoire. Puis, pour ceux qui veulent vraiment expérimenter l’aspect religieux, les successions valides sont transmises. Cependant, les rituels gnostiques pratiqués dans l’Aurum Solis sont différents des multiples messes gnostiques que vous trouvez ici et là. Comme ces enseignements et pratiques viennent des Hermétistes, Ophites, ou Manichéens, ils ne s’inspirent pas de la messe catholique, même si quelques éléments communs peuvent être trouvés. La structure intéressante de cette liturgie vient d’une ancienne tradition qui peut être suivie jusqu’à Byzance. En tant que telle, la structure quintuple, parfois appelée la “Maison du Sacrifice”, a été utilisée comme une carte pour divers rituels au sein de l’Aurum Solis. Ces sujets ont fait l'objet de divers courriers échangés entre le Grand Maître actuel et les deux Grands Maîtres précédents. Ces derniers furent enthousiastes quant à la possibilité d’avoir une guilde gnostique au sein de l’Aurum Solis qui pourrait souligner cette partie de la tradition. Des extraits de ces lettres sont accessibles dans la section Archives de ce site internet. Suite à ces études, l’Aurum Solis a conservé une guilde gnostique, appelée “Gilda di San Giovanni,” reliant son travail au célèbre Baptistère de Florence.
Dans la manière dont le Gnosticisme est enseigné à ses initiés, l’Aurum Solis est très attentif à éviter les effets secondaires des groupes gnostiques modernes tels que l’égocentrisme, le sectarisme ou le dogmatisme. L’emphase est mise sur des sources fiables et sur l’humilité dans les pratiques. C’est la raison pour laquelle des pratiques gnostiques avancées sont accessibles seulement dans la Deuxième Demeure. Il est aussi bon de rappeler qu’il y a une " Gnose optimiste " qui ne considère pas le monde matériel comme un endroit mauvais que nous devons rejeter. Les Néo-Platoniciens ont souligné cet aspect et c’est celui qui est soutenu par l’Aurum Solis. Le travail gnostique est totalement réservé aux membres initiés de la Deuxième Demeure. Quelques pratiques de méditation sont fournies plus tôt dans le curriculum de l’Ordre.
A côté de cela, l’Aurum Solis considère que le travail d’une guilde peut être utile dans le monde en tant qu’assistance spirituelle, peu importe si la personne est ou non membre de l’Ordre. C’est la raison pour laquelle il est possible pour quiconque de joindre cette Guilde en tant que “Fratello (or Suora) di San Giovanni.” Puis n’importe quelle sœur (ou frère) peut avoir accès à la bibliothèque gnostique de l’Ordre, participer aux discussions en ligne et au rituel mensuel d’assistance spirituelle.
Vous pouvez cliquer ici pour avoir plus d'information sur la "Gilda di San Giovanni".